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LIN TEAS

Les livres du thé

Le thé est un art, un institut de savoir faire pour sa santé et son bien être. Aujourd’hui, le thé est devenu une  de boissons  le plus consommé au monde.  Que ca soit au temps ancien ou contemporain, que ca soit en Asie ou en Europe, On peut trouver toujours des ouvrages assez intéressants pour enrichir nos connaissances. C’est ainsi que je souhaite vous présenter les 3 ouvrages : le classique du thé, la voie du thé ainsi que le livre du thé.

Dans notre culture, Il existait un homme  Lu Yu (733-804), Il avait écrit une bible de thé, prononcé «  Cha Jing » en Chinois.  Il était un bébé abandonné à cause de son apparence différente sous  un pont. Un moins zhiji(cumul de sagesse) lui avait trouvé mourant, il décida  de l’élever auprès de lui et lui enseigna comme comment préparer le thé …

« le classique du thé »

Appelé aussi, bible du thé, est un chef d’ouvre de notre poète, écrivaine LuYu. Il  avait fait un résumé synthétique sur l’univers du thé. Comment fabriquer le thé et ses coutumes  . Il a abordé sur les divers sujets : l’origine, la fabrication et la préparation. Il a transmis ses savoir faires et stimule le développement de la fabrication du thé dans le pays.

Grâce à son livre et ses contributions, le thé a été très vite développé en Chine à l’époque, et le peuple chinois l’appelle « dieu de thé ».

C’est un livre pour les vrais amateurs du thé

Dans le « cha jing », il y a au total 10 chapitres.

1er chapitre : l’origine du thé

2e chapitre : les outils pour la fabrication du thé

3e chapitre : le procès du thé

4e chapitre : les accessoires et comment préparer le thé

5e chapitre : préparation du thé et cérémonie du thé

6e chapitre : méthodes à boire du thé et sélection du thé

7e chapitre : l’histoire du thé

《茶经》共十章,七千余言,分为上、中、下三卷。十章目次为:一之源、二之具、三之造、四之器、五之煮、六之饮、七之事、八之出、九之略、十之图。

 

« la voie du thé »

Si le thé connaît à l’heure actuelle une telle faveur, c’est parce qu’il possède tant de qualités d’apaisement, de convivialité, mais par-dessus tout le pouvoir merveilleux de procurer la sérénité. Il répond ainsi à l’une des aspirations essentielles de l’être. Plus les contemporains seront contentés au niveau matériel, plus ils seront assoiffés de vie spirituelle. Le thé offre une puissante sensation d’énergie intérieure grâce à ce moment de détente et de retour à soi-même qu’il représente. Véritable havre de paix, il reconstruit l’équilibre affaibli par les multiples pressions de nos sociétés modernes en réunissant l’esprit à la matière.

Mme Nadia Becaud, était la fondatrice de fameux enseigne « Cha yuan », c’est une passionnée du thé qui a crée également un institut de thé. Grâce à elle, beaucoup de thés d’origines sont introduits en France et puissent être appréciées par les amateurs du thé.

« le livre du thé »

L’auteur du Livre du thé, Okakura Kakuzo, est né en 1862 et mort en 1913. Japonais d’origine, d’éducation, de culture, défenseur des traditions et des mœurs qui ont fait, durant des siècles, la force de la civilisation japonaise, ses ouvrages, les Idéaux de l’Orient (1903), le Réveil du Japon (1905) ont été, comme le Livre du thé (1906), écrits et publiés en anglais.
« Avant de devenir un breuvage, le thé fut d’abord une médecine. Ce n’est qu’au huitième siècle qu’il fit son entrée, en Chine, dans le royaume de la poésie, comme une des distractions élégantes du temps. Au quinzième siècle, le Japon l’ennoblit et en fit une religion esthétique. La cérémonie du thé est un culte basé sur l’adoration du beau parmi les vulgarités de l’existence quotidienne. Il inspire à ses fidèles la pureté et l’harmonie. Il est essentiellement le culte de l’Imparfait, puisqu’il est un effort pour accomplir quelque chose de possible dans cette chose impossible que nous savons être la vie.
La philosophie du thé n’est pas une simple esthétique dans l’acception ordinaire du terme, car elle nous aide à exprimer, conjointement avec l’éthique et avec la religion, notre conception intégrale de l’homme et de la nature. C’est une hygiène, car elle oblige à la propreté ; c’est une économie, car elle démontre que le bien-être réside beaucoup plus dans la simplicité que dans la complexité et la dépense ; c’est une géométrie morale, car elle définit le sens de notre proportion par rapport à l’univers. Elle représente enfin le véritable esprit démocratique de l’Extrême-Orient en ce qu’elle fait de tous ses adeptes des aristocrates du goût.
Le fait que le Japon s’est trouvé si longtemps isolé du reste du monde a aidé puissamment, en développant le goût de la vie intérieure, à propager la philosophie du thé. Nos maisons et nos habitudes, notre façon de nous vêtir et notre cuisine, notre porcelaine, notre laque, notre peinture, notre littérature même, tout, chez nous, a subi son influence. Personne ne peut l’ignorer qui connaît la culture japonaise. »
Okakuro Kakuzo

 

Bonne lecture alors 😉

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